Quel contrat pour un emploi saisonnier ?

emploi saisonnier

Toutes les missions qui ont lieu à des dates non fixées et se répétant tous les ans sont appelées des travaux saisonniers. Ils se déroulent en fonction du rythme des saisons, notamment pendant les vendanges, la récolte, les vacances scolaires, etc. Ce type de contrat se rapporte aux emplois relatifs à l’agriculture, au tourisme, etc. Quels sont les secteurs concernés ? Quels sont ses atouts ? Que contient ce document ? Quelles sont ses dissemblances avec un contrat classique ?


Quels sont les secteurs concernés ?


Dans la restauration et le secteur agricole, des contrats saisonniers sont régulièrement proposés. Il est possible d’obtenir un emploi saisonnier en restauration avec un contrat de huit mois au maximum. Pendant un certain intervalle bien déterminé, ce dernier peut être renouvelé. En été, avec l’affluence des clients, de nombreux restaurateurs font appel à une main-d'œuvre supplémentaire. Si la durée d’embauche dépasse la limité fixée, le contrat saisonnier devient un contrat à durée déterminée.


Durant les périodes denses des travaux agricoles, notamment les vendanges et les récoltes, des travailleurs saisonniers sont généralement sollicités. Grâce au contrat saisonnier, les agriculteurs profitent d’une souplesse en recrutant de la main-d'œuvre supplémentaire uniquement durant ces périodes. Toutefois, une durée minimale doit être indiquée dans le contrat saisonnier avec la mention « à terme incertain » si la date de fin ne peut être encore précisée par le recruteur. 


Sur samsic-emploi.fr, vous trouverez différentes sortes de contrats saisonniers. 


Quels sont les atouts du contrat saisonnier ?


En général, ce sont surtout les jeunes, notamment les étudiants, qui sont attirés par ce type de contrat leur permettant de gagner un peu d’argent durant les vacances. Avec ce travail exécuté à différentes périodes précises de l’année, les jeunes peuvent découvrir de nouvelles cultures, vivre une aventure humaine et professionnelle enrichissante. 


Le job saisonnier restauration intéresse également les chômeurs qui sont susceptibles de décrocher un CDI. Si l’accord signé ne conduit pas à un contrat à durée indéterminée, une clause spécifique de reconduction peut être prévue, contrairement au CDD classique.


Certaines personnes choisissent de travailler avec des contrats saisonniers pendant toute l’année. Dans le domaine de la restauration, quelques salariés privilégient le travail à proximité des pistes de ski en hiver ou en bordure de mer en été. D’autres préfèrent se tourner vers cette solution pour changer fréquemment d’atmosphère de travail ou d’entreprise.


Employé comme employeur bénéficie également de nombreux avantages, tels qu’une période d’essai plus longue, une non-obligation de verser la prime de précarité ainsi que la réduction Fillon sur les bas salaires. Pendant la durée du contrat, l’employé peut cotiser pour la retraite. Il peut aussi bénéficier de la prime d’activité et de l’assurance-chômage.


Les agriculteurs, quant à eux, obtiennent divers bénéfices financiers :


  • Allocations familiales.
  • Réduction Fillon sur les bas salaires.
  • Prise en charge par la MSA de quelques cotisations conventionnelles. 
  • Pendant les 119 premiers jours du contrat saisonnier, exonération des cotisations d'assurances sociales agricoles. 
  • Prime de précarité de 10% des sommes versées ne s’appliquant pas aux contrats saisonniers.

Que contient ce document ?


Avant la pandémie du coronavirus, les candidats devaient envoyer leur CV et lettre de motivation plusieurs mois à l’avance. Aujourd’hui, même si le nombre de contrats saisonniers a diminué, les emplois font de nouveau leur apparition au grand bonheur des jeunes. Ils peuvent ainsi demander un emploi hôtellerie ou un emploi restauration dans le secteur du tourisme qui utilise beaucoup ce type de contrat.


Une fois le candidat embauché, il doit signer un document écrit contenant :

  • L'organisme de prévoyance ;
  • L’intitulé du poste ;
  • La caisse de retraite complémentaire ;
  • La durée minimale de l'activité ;
  • Le montant du salaire ;
  • La date du début du travail et la date de fin dans la mesure du possible ;
  • La durée de la période d'essai. Cette dernière est rémunérée et ne peut aller au-delà d’un jour par semaine de travail prévue. 

Ces différentes informations sont obligatoires pour en faire un document légalement valable. Le salarié doit recevoir un exemplaire du contrat deux jours au plus tard après son embauche.


Le contrat peut être « à durée minimale » ou « à terme incertain » ou encore « à terme précis » ou « à terme certain » avec une date de début et de fin déterminée à l’avance. Le premier type d’accord concerne généralement les secteurs touristique et agricole. L’employeur et l’employé peuvent fixer en toute liberté la durée minimale du contrat. Néanmoins, celle-ci ne doit pas excéder huit mois.


Quelles sont ses dissemblances avec un contrat classique ?


Bien que le contrat saisonnier soit également un CDD, quelques différences sont observées au niveau de ces deux types d’accord. Contrairement au CDD classique, le respect du délai de carence n’est pas obligatoire entre deux CDD saisonniers.


À la fin du contrat, le salarié ne touche pas de prime de précarité, une indemnité qui équivaut à 10 % de son salaire brut. De plus, les conditions de rupture d’un CDD saisonnier sont strictes, car le salarié ne peut pas demander une rupture conventionnelle, même s’il a le droit de démissionner.



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